Pour la fête nationale, nous avons choisi de célébrer le Québec en nous payant une sortie en kayak au lac Escalier.
Voici quelques photos de cette superbe journée où toutes les espèces d'insectes piqueurs et suceurs s'étaient donné rendez-vous. Lors de la mise à l'eau, nous avons rencontré un employé du parc qui s'apprêtait à effectuer une patrouille en kayak. Nous l'avons questionné sur l'impact des activités humaines sur les aires de nidification du plongeon et du grand héron. Il s'est fait rassurant. Bien que la plus grande île du lac, avec ses plages de sable, incite les usagers à ne pas respecter l'interdiction d'aborder, les populations des deux espèces semblent stables sur le lac et dans l'ensemble du parc. Rappelons que les îles des différents lacs servent de lieux de nidification à plusieurs espèces, dont le huard et le grand héron. Limitant l'accès aux prédateurs, ces îles sont trop souvent « visitées » par les usagers du parc qui ne respectent pas l'interdiction d'accoster. Pourtant, les îles qui servent de pouponnières sont clairement identifiées à l'aide de balises flottantes. Pour ma part, je doute fort que l'activité humaine n'ait aucun impact sur la faune. Il me semble observer une recrudescence de touristes dans le parc depuis quelques années. Malheureusement, beaucoup d'entre eux n'ont pas beaucoup ou très peu de respect pour la nature magnifique qui les entoure et ne respectent pas les règlements du parc. Les différents parcs du Québec sont prioritairement des lieux de conservation et non des cours de récréation. Les différentes consignes permettant d'harmoniser la vocation de conservation et les activités récréotouristiques dans les parcs du Québec doivent être respectées par tous les usagers.
Panoramique de la mise à l'eau

Panoramique pause du midi
