30 juin 2006

Le lac Escalier

24 juin 2006

Pour la fête nationale, nous avons choisi de célébrer le Québec en nous payant une sortie en kayak au lac Escalier.

Voici quelques photos de cette superbe journée où toutes les espèces d'insectes piqueurs et suceurs s'étaient donné rendez-vous. Lors de la mise à l'eau, nous avons rencontré un employé du parc qui s'apprêtait à effectuer une patrouille en kayak. Nous l'avons questionné sur l'impact des activités humaines sur les aires de nidification du plongeon et du grand héron. Il s'est fait rassurant. Bien que la plus grande île du lac, avec ses plages de sable, incite les usagers à ne pas respecter l'interdiction d'aborder, les populations des deux espèces semblent stables sur le lac et dans l'ensemble du parc. Rappelons que les îles des différents lacs servent de lieux de nidification à plusieurs espèces, dont le huard et le grand héron. Limitant l'accès aux prédateurs, ces îles sont trop souvent « visitées » par les usagers du parc qui ne respectent pas l'interdiction d'accoster. Pourtant, les îles qui servent de pouponnières sont clairement identifiées à l'aide de balises flottantes. Pour ma part, je doute fort que l'activité humaine n'ait aucun impact sur la faune. Il me semble observer une recrudescence de touristes dans le parc depuis quelques années. Malheureusement, beaucoup d'entre eux n'ont pas beaucoup ou très peu de respect pour la nature magnifique qui les entoure et ne respectent pas les règlements du parc. Les différents parcs du Québec sont prioritairement des lieux de conservation et non des cours de récréation. Les différentes consignes permettant d'harmoniser la vocation de conservation et les activités récréotouristiques dans les parcs du Québec doivent être respectées par tous les usagers.

Panoramique de la mise à l'eau




Panoramique pause du midi

17 juin 2006

Le parc de la rivière Doncaster

Pas de sortie en kayak ce week-end. La pluie et les tâches de toutes sortes nous ont contraints à rester dans la région de Sainte-Adèle.

Deuxième randonnée de la semaine. Cette fois, nous sommes allés explorer les sentiers du parc de la rivière Doncaster. Depuis que nous sommes établis à Sainte-Adèle, nous n’avons jamais pris la peine de pousser une reconnaissance dans ce parc. Grave erreur! Les sentiers sont magnifiques. Nous avons grimpé jusqu’au belvédère de la piste 9 qui est juché à 375 mètres d’altitude et du haut duquel vous pouvez admirer la région, qui en ce matin humide et pluvieux, était bien cachée sous un épais manteau de brume.

La piste qui longe la rivière offre un décor digne du film le Seigneur des Anneaux. Des roches moussues prises dans l’étreinte des racines de grands pins, une multitude de souches envahies par des champignons, il ne manquait que les Hobbits pour compléter le tableau. En fait, «The Artist», avec ses 4 pieds 11, a accepté de bonne grâce de jouer le rôle d’une Hobbit pour moi, le temps de la randonnée.

Il vous en coûtera 2 dollars si vous êtes résidants de Sainte-Adèle et 5 dollars si vous êtes de l’extérieur, pour silloner les sentiers du parc. Les taxes sont en sus. Le prix ne comprend pas la figuration de «The Artist» dans le rôle d’une Hobbit. Désolé!

Bonne randonnée

Souches



«The Artist» ne décroche jamais. Elle gosse dans un bout de bois une œuvre improvisée.



Une tête d'oiseau.



Sur le chemin du retour. En arrière-plan, «The Artist» dans son rôle de Hobbit.

15 juin 2006

Randonnée improvisée

Petite journée tranquille côté boulot. Alors, on s’est dit : pourquoi pas une petite randonnée improvisée? Vingt minutes plus tard, nous étions dans la voiture avec le matériel, cap sur le Mont Baldy à Sainte-Adèle. Le sentier débute dans une ancienne carrière de sable transformée en chênaie par le propriétaire du site. Sur la photo, on voit le Mont Baldy et l’ancienne carrière qui, progressivement, reprend du vert.

Il y a 20 000 ans, un glacier de deux kilomètres recouvrait la région. La pression exercée par cette gigantesque masse de glace avait abaissé le niveau de la croûte terrestre de 600 à 700 mètres, pour se relever lentement lors de la fonte du glacier. Durant ce temps, les eaux salées de l’océan Atlantique avaient envahi les basses terres du Saint-Laurent pendant la très longue période qui s’écoula entre la fonte du glacier et le retour au niveau initial de la croûte terrestre. Ce phénomène est à l’origine de la naissance de la mer de Champlain. La chênaie que vous voyez au pied de la montagne était située sur la berge nord de ladite mer.

C’est bien beau tout ça, mais il faut monter. Pour arriver au sommet, selon votre forme physique, vous mettrez entre 30 et 60 minutes. Très abrupt au départ, le sentier se « calme » un peu vers la fin. Je garderais pour moi le temps que nous avons mis pour grimper jusqu’au sommet.

Le sommet propose ce panorama de la région.



Du côté nord, un arbre nous sert de belvédère naturel.



Ici, « The Artist » prenant la pose pour illustrer les possibilités dudit belvédère.



Après 45 minutes de pause, « The Artist » ne sait plus quoi faire et photographie ses bottes. Il est temps de redescendre.



On « ramasse les p’tits» et de retour pour le dîner.



Fin